Terre-Brûlée, ifrit

Être astral

Nom originel ─ Terre-Brûlée
Espèce ─ Ifrit


Résidu de pouvoir ─ Aimé du Soleil
Pâle reflet d'une puissance oubliée, ton résidu de pouvoir te permet de briller. Tu ne le contrôles que très moyennement cependant : plus tu es sujet a des émotions fortes, plus la lumière se fait intense autour de toi, comme une aura qui t'enveloppe et te réchauffe, mais ne brûle pas. Comme l'ombre de ce que tu étais autrefois. Méfie toi cependant : être une luciole ambulante n'est pas réellement considéré comme un avantage lorsqu'on cherche à se faire discret...

Forme spirituelle ─ Ce djinn avait un corps de stature assez moyenne, mais ce n'était pas pour autant qu'il n'en imposait pas. Son corps, des muscles de ses bras à ses jambes jusqu'à son cou, étaient noirs. Un noir ébène, comme s'il avait été brûlé à un dernier assez avancé. Shaaz l'avait ainsi béni. Lorsqu'il utilisait ses pouvoirs astraux, son corps brûlait tout entier, des bouts de peaux tombaient, comme des cendres, sur le sol, laissant à leur place d'éphémères cicatrices rouges. Comme épargnée, une unique bande de vie plus claire laissait apercevoir des yeux, tantôt déçus, tantôt en colère.

Demeure astrale ─ Sa demeure astrale était un magnifique palace. Il était constitué de mille chambres au moins et d'un petit milliers de fontaines et d'autres agréments qu'il avait fait surgir, au gré de son inspiration. Ce lieu était fortement inspiré de tout ce qu'il avait vu à travers les temps et, avec aucune honte, copié. Il avait tout de même aménagé le lieu de façon à pouvoir en profiter à son aise : quelques piscines de lave ou des douches très particulières en étaient le parfait exemple, car il se plaisait à côté de ce genre de construction.

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Ci-joint un des innombrables couloirs. Il en avait détruit pas mal avant que celui-ci ne puisse apparaître, dans une fureur qui lui était toute particulière.

Âme étoilée

Caractère et comportement ─

Jusqu'à présent, Terre-Brûlée a eu peu ou pas de compagnons. Pour une raison assez absurde, il a toujours préféré rester relativement solitaire, son obsession à faire du mal aux humains en étant sûrement la cause. Il connaît cependant les noms des autres djinns et les considère avec respect. Il s'en méfie cependant comme la peste, d'où son isolement.

En soit, au début, Terre-Brûlée n'était pas un djinn si mauvais. Il y a cependant un moment où quelque chose se rompt en vous. Cette fois où vous claquez des doigts et observez quelque chose de faible devenir cendre. Cette fois où vous souriez en sentant l'odeur de brûlé et où vous avez même envie de recommencer. Il y a cela en lui, ça et une colère indicible envers les fous qui ont osé l'enfermer.

Comment votre djinn a-t-il géré (ou subi) ses siècles d'emprisonnement ? On ne gère pas des siècles d'emprisonnement. Reclus, préférence de sa part, dans son palais mental, Terre-Brûlée a détruit, reconstruit ses propres murs quasiment à l'infini. Il a cru devenir plus fou qu'il ne l'était auparavant, ce Sisyphe des temps anciens. Il les a tous haï. Il s'est promis que s'il regagnait son enveloppe puissante, il les tuerait, un par un, mais qu'avant cela, il assassinerait leurs femmes, leurs enfants, leur famille. Et puis il brûlerait leur village.

Que pense-t-il des êtres humains ? Il ne les aime pas. Il s'est tout d'abord fait avoir par un contrat biaisé, puis sa haine s'est répandu à la majorité des humains. Il les considère comme des créatures faibles. Il ne comprend pas leur règne sur ce monde et considère que son peuple devrait être au pouvoir, même s'il est conscient que la situation est un peu plus compliquée que cela.

Quel est son but ? Avoir suffisamment de pouvoirs astraux pour vivre comme dans les temps passés. Tester ses limites.

Comment perçoit-il le dieu Shaaz ? On ne peut pas parjurer le Dieu Shaaz. Le Dieu Shaaz nous fait, le Dieu Shaaz nous nourrit. Il le respecte profondément.

A-t-il une peur ou une inquiétude ? Terre-Brûlée a peur de se noyer. L'eau est un élément qui lui inspire une peur sans nom.

Quelle est la dernière chose qu'il ait fait avant son emprisonnement ? Brûler un village. Une bande de paysans qui se croyaient plus malins que les autres : mal leur en prit.

Que pense-t-il de sa nouvelle enveloppe ?
Honnêtement, il n'a pas très bien reçu la nouvelle de cette nouvelle enveloppe. La chute fut pour le moins surprenante car il se réveilla après des siècles - des millénaires ? - de sommeil emprisonné sur une barque à quai. Lorsqu'il se leva, pendant qu'il était encore dans son propre corps, il constata à quel point celui-ci était petit et donc fragile. Son pied droit s'enfonça un peu trop dans le bateau et il se rattrapa in extremis, ne touchant pas l'eau.

Il déclencha son pouvoir bien au sec, à l'abri, quelques minutes plus tard lorsqu'il aperçut son pouvoir. Par chance, il était seul, mais le narrateur que je suis peut vous dire qu'il éclaira bel et bien la pièce.

Ce qu'il pense du gamin n'a pas trop d'importance : juste qu'il est petit mais qu'il semble solide. Il a hâte de pouvoir en partir, c'est tout ce qui compte et de retrouver un semblant de pouvoir qui puisse inspirer la terreur et sa souveraineté absolue auprès des humains.

Comment a-t-il réagi à sa brusque soumission lors du règne d'Ashan et de Hurle-Temps ? Comme tous les membres de son espèce, il n'a pas beaucoup eu le choix d'obéir ou de ne ppas obéir. Curieusement si, au début, il en venait à honnir celui qui se proclamait son Maître, Terre-Brûlée eut presque du plaisir à accomplir les basses manœuvres. A brûler des innocents, des maisons trop vétustes pour tenir. Et à la fin, Terre-Brûlée le faisait presque volontairement. Il ne pensait plus rien d'Ashan, à part un sentiment d'obéissance propre aux djinns. Plus de haine en ce qui le concernait, en tout cas.

Souvenirs des temps passés

Il avait été si jeune, si naïf. Il avait été sociable, par le passé. Il avait cru que les humains avaient du bon. Enfin, cru...C'était un grand mot. Il avait choisi de faire comme la plupart des djinns de son espèce et d'autres : passer un contrat. Selon ses termes, celui-ci aurait court pendant exactement trois mois où il pourrait accorder exactement trois vœux. Les conditions étaient strictes.

Son Maître était un paysan de la plus basse extraction. En trois semaines, il avait accordé deux vœux. Le premier : de l'or à foison. Le deuxième arriva quelques jours plus tard : un palais juste pour lui. L'Ifrit fut confronté à l'aigreur et la cupidité humaine. Lui qui avait eu de l'espoir vit au fil des semaines un humain qui, au départ, lui semblait correct, s'avachir et commencer à se faire vénérer comme un pacha. De la colère naquit dans son cœur, celle, indicible, qui avait fait la si mauvaise réputation des Ifrits. Lorsqu'à la fin des trois mois, l'homme lui demanda encore plus d'or, il fit fondre son palais en ce métal doré avant de s'en aller à jamais.

Un djinn ne crée pas à partir de rien et cela, Terre-Brûlée le savait. Il serait resté si cet humain était bon. Il ne l'était pas, et quand il partit, sa fortune, son palais s'écroula en des milliers de grains de sable.

Il ne le tuerait pas, ou bien plus tard. De toute façon, sa petite vie en temps humain ne représentait rien pour lui.

Il s'était passé des années aux cours desquelles il avait eu le temps de nourrir sa rancoeur. Des années où il les avait observés de loin, eux et leur foutue cupidité. Et puis un jour, il en avait trouvé un qui semblait vraiment pire que les autres. Il avait claqué des doigts et avait pris le plaisir de le voir partir en des monticules de cendres. Plus tard, il avait brûlé des villages entiers sous le prétexte d'une rixe, d'un affront. La vérité, c'était qu'il valait mieux éviter de croiser le chemin de cet Ifrit quand il était de mauvaise humeur.

Et dans le cas de Terre-Brûlée, cela pouvait durer des siècles.

La vie continua, avec son lot de désastre et de honte. L'Histoire continua à lui montrer ce que les humains pouvaient faire de pire.

Enveloppe possédée

Nom ─ Lamy Adhil
Âge ─ 13 ans
Sexe ─ Masculin
Métier ─ Pêcheur

Lamy est petit et fin, avec des cheveux noirs toujours en bataille. Sa peau blanche te fait dire que quelque chose en lui vient d'ailleurs. Tu es agile, te déplaçant toujours rapidement. Tu as l'impression qu'un rien pourrait te blesser mais ça ne t'empêche pas de courir. Ton enveloppe referme des senteurs très fortes, qui sont indissociables du petit homme. Du sel, celui des flots, de la mer déchainé. Mais aussi une odeur de poissons ou d'autres créatures marines. Quand tu regardes tes mains, tu vois qu'elles sont calleuses, avec quelques cicatrices témoignant d'un travail acharné. Tu sens bien que tu n'as pas une vie facile, mais tu restes toujours une petite bouille qui arpente le port en tout sens.

C'est avec une pièce serrée dans ton poing que tu as émergé, ta tête reposant sur le pont d'un bateau encore ancré au port.

Compagnon lié ─ Le petit est sous la surveillance de sa mère Aleesha. Tu sens que Lamy l'aime d'une manière inconditionnelle. Tu la perçois comme une détentrice du savoir, qui n'est pas du genre à se laisser faire.

Derrière l'incarnateur

Je m'appelle Marion (Zèbre), j'ai 26 ans et j'ai connu Shaaz via Remember the onirism (rip). Le contexte m'a enchantée et j'ai vraiment hâte de pouvoir jouer.

Aimé du Soleil
Pâle reflet d'une puissance oubliée, ton résidu de pouvoir te permet de briller. Tu ne le contrôles que très moyennement cependant : plus tu es sujet a des émotions fortes, plus la lumière se fait intense autour de toi, comme une aura qui t'enveloppe et te réchauffe, mais ne brûle pas. Comme l'ombre de ce que tu étais autrefois. Méfie toi cependant : être une luciole ambulante n'est pas réellement considéré comme un avantage lorsqu'on cherche à se faire discret...